Bonjour
Voici un article que j'ai écrit sur Georges Washington et les entreprises qui ont touché sa lampe en France. La lampe a été vendue en France pendant plus de 30 ans. Il a touché de nombreux fabricants de lampes au cours de cette période.
N'hésitez pas à me faire savoir si vous trouvez des erreurs.
Fred
👍😀
Bonjour Fred,
Merci de ce topo sur votre parcours, je comprend mieux d'où vient cette expérience peu commune des lampes dans vos articles.
Je garde précieusement le commentaire de votre ami sur la Favorite. Je n'ai jamais eu cette lampe entre les mains et je ne sais d'ailleurs pas s'il en reste un exemplaire de nos jours. Les seules lampes HG que l'on retrouve sont ses montages classiques de becs à alcool sur ses verres à réchauds, petites ou grandes tailles, à rebords plats ou arrondis et de diverses couleurs.
Cela fait déjà quelques années que M. Ara est sur le devant de la scène avec ses nombreuses lampes. Déjà du temps de l'Amicale des collectionneurs de lampes Pigeon dans les années 90. Je n'ai jamais eu l'occasion de passer par Paris pour aller le voir mais en effet c'est une bonne idée.
Autre bonne idée que je confirme est le lien récent vers l'INPI avec les dépôts de marques, ayant pu y trouver le dépôt HG de juillet 1897 pour les deux types de marquages sur ses réchauds transparents à alcool, et la dépôts de marque de ses réchauds et fourneaux "Le Volcan" en septembre 1899.
Philippe
Bonjour Philippe
Je vis aux États-Unis. J'avais une collection axée sur les lampes américaines. Mais au cours des 25 dernières années, j'ai vendu la plupart de mes lampes américaines et je me suis concentré sur les lampes françaises et allemandes. Pour une raison que j'ignore, je les trouve plus intéressantes et certainement plus agréables à regarder. J'ai eu la chance de vivre en France pendant quelques années dans les années 1970, ce qui a peut-être influencé mes intérêts. Aujourd'hui, ma femme et moi nous rendons en France plusieurs fois par an.
Un ami m'a raconté ce qui suit concernant le brûleur La Favorite :
Il s'agit d'un type de brûleur utilisant une mèche « pilote » pour préchauffer et maintenir chaud le vaporisateur afin de générer du combustible gazeux. Cette approche remonte au brevet original de 1895 de Schuster & Baer, utilisé par de nombreux ... Engelfred, Posno (brûleur Regina), Bec Préféré, etc. Ces brûleurs étaient dotés d'une mèche pilote placée au centre et d'un bouton de réglage de la mèche.
Sur les premiers dessins du brevet Gautreau, on voit la mèche pilote sur le côté du tube d'alimentation de la mèche principale et sans dispositif de réglage.
Dans la publicité pour le brûleur La Favorite, on peut voir que l'enrouleur de mèche a été ajouté.
Vous pouvez assurer à Phillippe que le brevet Boivin 328 680 existe avec le bon texte et le bon dessin, et qu'il n'a donc pas été perdu dans l'étrange confusion des brevets Gautreau/Boivin.
Si vous venez à Paris et que vous souhaitez en savoir plus sur l'éclairage de cette période, je vous recommande d'aller dans une petite boutique du 5e arrondissement appelée LUMIERE DE L'OEIL. Le site web est http://www.lumieredeloeil.com/lumiara/ M Ara est un hôte gracieux.
Fred
Bonjour Fred,
Je m'en vais explorer ce lien, merci
De votre côté d'où vous vient votre intérêt pour ce sujet des lampes, votre famille y a aussi participé sous une marque précise ?
Philippe
Bonsoir Philippe
Tout d'abord, merci pour ces informations complémentaires.
L'INPI met désormais en ligne des brevets plus anciens sous le nom d'« Archives historiques ». Rendez-vous sur cette page web https://archives.inpi.fr/
Il s'agit d'une fonctionnalité relativement récente.
Fred
Bonsoir Fred,
Vraiment merci de vous être penché sur ces recherches. Les deux premiers documents m'étaient inconnus, c'est donc une très belle trouvaille !
J'avais déjà posté les infos de cette lampe "La Favorite" sur l'ancien forum, en pj son document que m'avait envoyé en 1998
un collectionneur allemand, plus complet que ce que le catalogue HG de 1906 présentait.
En "théorie" je dispose d'une copie de tous les brevets d'Henri Gautreau conservés à l'INPI dont la période pour HG s'étend de 1889 à 1943. En pièce jointe la liste que j'en ai dressé. Je les avais commandé et acheté par courrier en 1995 alors que l'INPI était en cours de déménagement sur Marseille. Au passage j'ai remarqué dernièrement que l'INPI ne mentionne pas sur son site les brevets antérieurs à 1902.
Il y a une erreur avec la planche Boivin, je l'avais déjà signalé à l'époque. A l'origine cette addition au brevet de Gautreau n'a pas de planche, d'ailleurs : 1) dans cette addition Gautreau l'énoncé ne fait pas mention des lettres a, b, c, d etc à reporter sur la planche... 2) Le sujet concerne les réchauds
et non les lampes, 3) le numéro du brevet indiqué sur la planche Boivin est le 328.680 au lieu du 329.498. Il serait dommage que du coup le brevet Boivin se trouve amputer de sa planche dessin.
Encore merci
Philippe
Philippe
Dans ma famille, les histoires de survie, de travail acharné et de chance sont nombreuses.
Vous trouverez ci-joint des copies des demandes de marque de commerce d'Henri Gautreau pour la lampe à alcool et le manteau, ainsi que deux brevets. Il a fait appel au même ingénieur-conseil pour les quatre documents.
De plus, la page du diagramme de l'un des brevets porte le nom de Boivin au lieu de Gautreau. Je ne sais pas où cette erreur s'est produite. Un de mes amis pense qu'il pourrait s'agir d'un dessin d'Emile Boivin, une entreprise d'éclairage contemporain, mis à la disposition de Gautreau.
Fred
Voici quelques informations complémentaires sur la société Washington Lamp en France. Fred
Bonjour,
Je partage votre intérêt pour cette période intéressante. Du mon côté je suis tombé dedans quand j'étais petit à entendre parler les adultes de ma famille qui l'avaient vécue avec plein d'anecdotes telles les aventures de Tintin. C'est un peu ma madeleine de Proust. Cette première moitié du 20ème siècle a été aussi difficile que faste pour eux, partis de rien, se lever tôt pour aller frapper à la porte de la réussite grâce a une forte volonté de créer pour y arriver. Coups d'arrêts avec les deux guerres, puis savoir rebondir après. Pour qui n'était pas fonctionnaire pas le choix de faire autrement à cette époque, pas d'allocations familiales ni de RSA ou indemnités de chômage.
Si par hasard dans vos recherches vous rencontrez le nom d'Henri Gautreau je serai bien sûr preneur ...
Philippe
Bonsoir,
Je n'étais pas au fait de ce constructeur américano-belge mais bravo pour ce travail, d'avoir pu écrire cet article sur lui. Il était contemporain de mon arr-grand-père Henri Gautreau et a participé comme lui aux divers concours et expositions en lien à l'alcool dénaturé pour lampes et réchauds. Je pense à l'exposition universelle de 1900.
Philippe