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La Société Willis and Bates,à Halifax

et Aladdin Industries Ltd

Greenford, Middlesex.

Marques Vapalux et Bialaddin

La société Willis & Bates qui a été fondée à Halifax (Yorkshire) à la fin du 19ème siècle fabriquait des pièces mécaniques, notamment pour les filatures.

En 1920, elle débuta une sous-traitance pour le lampiste allemand Petromax puis en 1925 pour Tilley.

En 1938, sans doute parce les relations internationales se tendent avec l’Allemagne hitlérienne, elle cesse de travailler avec Petromax et entreprend de produire ses propres lampes à pression sous la marque Vapalux déposée en 1940.

En 1941, la marque connut un essor fulgurant, la Vapalux 300 étant devenue la lampe standard des armées britanniques.

En 1946, Willis & Bates alliée avec la filiale britannique du lampiste américain, Aladdin Industries Ltd., Greenford, England, vend ses lampes sous la marque Bialaddin et, en pratique le nom de Vapalux ne fut conservé que pour les lampes militaires. Mais, Vapalux ou Bialaddin, il s’agissait bien des mêmes lampes. Évidemment concurrentes, Tilley et Willis & Bates eurent maille à partir dans les débuts de Vapalux.

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En 1952, Willis & Bates tente de s’implanter en France et d’y produire une Bialaddin 305 à peine modifiée sous le nom de Bi-Aladdin 400 F (Bi-Aladdin avec un tiret). On retrouve très peu de ces lampes.

En 1968, l’accord avec Aladdin cesse et la marque Bialaddin disparait au profit de Vapalux.

En 1997, l’entreprise est vendue à Bairstow Brothers qui continue la production jusqu’en 2010. Aujourd’hui les Vapalux sont fabriquées en Corée.

Les Vapalux - Bialaddin sont directement inspirées des Tilley dont elles exploitent les mêmes brevets de 1922 : évaporateur passant à l’intérieur même du brûleur et mélangeur alimenté par trois prises d’air en étoile fixées au chapeau et portant le brûleur qui est tourné vers le bas. Des Tilley, elles se distinguent par l’architecture mécanique de la lampe et leur allure générale plus proche de celle des Petromax avec notamment une virole entre la partie supérieure et le réservoir. Le préchauffage ne se fait pas avec une pince comme sur les Tilley mais grâce à un anneau d’amiante enfilé à la base du préchauffeur que l’on imbibe d’alcool. Contrairement également aux Tilley, elles sont équipées d’un bouchon de remplissage avec une vis de dépressurisation. Elles n’ont pas de témoin de pression ni de manomètre et ont toutes la même puissance : 300 CP.

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Les modèles suivants ont été fabriqués : Vapalux E41 de 1938-1941, Vapalux 300 X de 1938 à 1946 (Bialaddin 300X en 1946), Vapalux 21C (militaire, fin des années 40), Vapalux M1 (Bialaddin 305) de 1945 à 1968, Vapalux M320 (ou lampe militaire M1) et Vapalux M1B à partir de 1990. La Vapalux HD44 est une version lampe d’inspection de la 300X.

Au milieu des années 50, fut produite une évolution de la 305 : la Bialaddin 310 (cette lampe et les suivantes ont une cage en fonte d’aluminium et n’ont plus de virole), puis dans les années 60, la 315. Certains de ces modèles ont été produits pour le "War Office" ou pour le "Air Ministry" et sont marqués d'un WO ou d'un AM sur le collier.

De 1957 à 1967, le modèle 320 remplace le modèle 315 et ce jusqu'à la fin de la collaboration entre Aladdin et Willis and Bates en 1968.

A ces lampes portables, il faut ajouter deux lampes de table : Le modèle T10, vendu de 1954 à 1957 avait un réservoir en forme de poire peint en crème, puis sous l’appellation T20, un réservoir rond et ce jusqu'en 1961. On note aussi  le chauffage parabolique F2700 « Bowl fire ».

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Les modèles les plus anciens sont de couleur marron, les plus récents arbore du vert ou sont chromés.

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lampe Bialaddin 315
lampe Bialaddin 300X
Lampe Vapalux militaire 21C
lampe Bialaddin T10
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Lampe bialaddin 300X chrome
Lampe Vapalux 300 1944
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