Il y avait déjà un quincaillier éperonnier en 1888, au 83 bis rue de Rivoli

Sur LA CHASSE ILLUSTRÉE :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t53713074/f8.item.r=Minier.zoom

CRAMPONS MINIER, 83 bis, rue de Rivoli

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Annuaire de l'Armée française pour l'année 1888 : 31 décembre 1888 

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k176405n/f1446.image.r=eperon

L' ÉPERON D’OR MINIER 83 bis, RUE DE RIVOLI, à PARIS

ÉPERONS ÉCUYÈRES ÉPERONS A BOITES ET CRAMPONS, MORS ET ÉTRIERS

 

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En 1893 :
Paris-adresses : annuaire général de l'industrie et du commerce : corps constitués, administrations, professions libérales, propriétaires, rentiers, etc... de Paris et du département de la Seine
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k14154648/f713.image.r=%22rivoli%2083%20bis%22?rk=21459;2650
Minier, quincaillerie, Rivoli, 83 bis.

 

En 1900
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11817648/f569.image.r=eperonnier
Minier, éperonnier, Rivoli, 83 bis

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En 1901

Minier produit aussi des PATINS A GLACE !!
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11825370/f1586.item.r=%22rivoli%2083%20bis%22#
PATINS A GLACE Minier, Rivoli, 83 bis

 

En 1902

J Fuchs remplace Minier

 Paris-adresses : annuaire général de l'industrie et du commerce : 01 janvier 1902 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11808753/f438.item.r=Michaux#

Fuchs (J.), quincaillier-éperonnier, Rivoli, 83, et Perrault, 6

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On trouve une trace de l’existence de la quincaillerie de Pierre Michaux pour la première fois en 1896,

au 6 rue Gomboust, 75001 Michaux, quincaillier

1 er janvier 1896 Paris-adresses : annuaire général de l'industrie et du commerce https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1415641z/f1637.image.r=Michaux?rk=150215;2 p.1609

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En 1909

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5325311n/f487.image.r=michaux

 

En 1911

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5324699q/f555.image.r=Michaux?rk=85837;2

 

En 1914

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32121165/f588.image.r=Michaux?rk=214593;2

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Puis c'est l'époque de la guerre, il y a peu de parution de documents officiels et donc peu de numérisation par la BNF

​On saute donc en 1921, toujours au 6 rue Gomboust, 75001

Michaux, quincailler.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97774838/f1478.image.r=michaux?rk=236052;4

 

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C'est au sortir de la guerre, en mai 1920 qu’il s’associe avec Fuchs

Le Courrier : anciennement Guide du commerce et Courrier des hôtels : 12 mai 1920
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5163952n/f4.item.r=eperon.zoom
SOCIÉTÉ Constitutions Modifications Dissolutions (d'après les Publications légales)
Fuchs et Michaux commerce de quincaillerie : « A l’Éperon d'or "
83 rue de Rivoli, Paris

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Sachant qu’il se sépare de Fuchs dès 1923 et rachète ses parts.

Archives commerciales de la France : journal hebdomadaire... (Paris) : 1923-06-06
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1256759x/f3.item.r=michaux
Paris. — Dissolution. — 1 fév. 1923.
Société FUCHS et MICHAUX, A l'Eperon d'Or, 83, bis, Rivoli. — 27 avril 1923.
 

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En 1926, il est donc seul propriétaire
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k53243951/f1093.image.r=%22Pierre%20Michaux%22%C3%A9peron?rk=85837;2
Michaux (Pierre) quincaillier. r. de Rivoli 83bis 75001

 

On trouve une trace en 1928, EPERON D’OR (A L’), Réchauds à gaz de pétrole, Pierre Michaux, r. de Rivoli, 83 bis

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5324459h/f1331.item.r=Michaux.zoom

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Et on le retrouve jusque à la fin des années 30 avec la fourniture d’harnachement à l'armée, fabrication de mors, éperons, étriers, outillage serrures,
lampes d'atelier à gaz d'essence, réchauds à gaz de pétrole.
 

 

En 1952 !!! Voici une photo de la façade de la quincaillerie à cette époque.

A l'éperon d'or – Pierre Michaux 6 Rue PERRAULT 75001
https://www.gettyimages.ca/detail/news-photo/quincaillerie-coutellerie-a-l%C3%A9peron-dor-%C3%A0-paris-france-le-news-photo/691500686?language=fr

 

La quincaillerie existe donc toujours en 1952, puis on perd sa trace. En tout état de cause, l'époque des réchauds et autres chauffages à pression est passée en France.

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Ce quartier du centre de Paris est résidentiel. On imagine difficilement un atelier de production dans ce quartier huppé. Et pourtant, c'est certainement à l'étage qu'étaient fabriqués les éperons et autres mors ainsi que les rasoirs de J Fuchs. On voit des ouvriers en blouse aux fenêtres de l'étage sur cette carte postale de l'époque.

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Par contre, Il doit falloir beaucoup plus de place pour produire des réchauds et lampes d'atelier. Nous n'avons, à ce jour,  trouvé aucune trace d’un atelier dans un autre quartier ou en banlieue sur les documents de la BNF ou ailleurs sur un prospectus comme s'en était l'usage, je persiste donc à penser que Pierre Michaux se contentait de faire produire et d’apposer son nom sur les réchauds et chauffages produits par Mirus, Ultimus et autres constructeurs.

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​​On trouve, cependant, une trace d'une société qui s'occupe de fabrication (?) de quincaillerie et de ferronnerie à Asnières.

L'Usine : 1920/05/13  Organe de l'industrie des Ardennes et du Nord-Est puis" journal de l'industrie et de la métallurgie] 1891-1944 L'USINE JOURNAL DE L‟INDUSTRIE ET DE LA MÉTALLURGIE

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5564083f/f41.item.r=%22Comptoir%20de%20Quincaille rie,%20Ferronnerie%20%22

13 mai 1920 Renseignements commerciaux. Formation de sociétés FRANCE Anières 1er mars

P MICHAUX ET LOFLER Comptoir de quincaillerie, ferronnerie et de leurs dérivés. C.Q.F.D. 

81 avenue de la  Marne à Asnières.

C'est peut-être ici que Pierre Michaux faisait monter ses réchauds après la guerre.

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Les travaux de recherches sur la BNF sont l'œuvre de Marcel Couchot.